Les faits allégués se seraient déroulés durant la session d’été, soit en dehors de la période d’enseignement du défendeur dans une école primaire de Coaticook, qui occupait un poste d’enseignant suppléant depuis le printemps dernier. Le Centre de Services scolaire des Hauts-Canton l’a relevé de ses fonctions vendredi, avant de déployer une cellule de crise pour accompagner les jeunes et les membres du personnel. Raphaël Bélisle semble apprécier la présence des jeunes. Participant au mouvement scout, il a été animateur, entre autres, avec le 47e groupe de Rock-Forest, à Sherbrooke. Les dépisteurs du Canada ont confirmé à TVA Nouvelles que le joueur de 25 ans avait été suspendu de ses fonctions la semaine dernière. Plus troublant encore, Raphaël Bélisle a agi comme famille d’accueil pour la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Pour des raisons de confidentialité, le Centre universitaire intégré de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Estrie-CHUS doit garder le silence sur le nombre d’enfants qu’il avait sous sa tutelle, ainsi que sur leur âge. “Aucun enfant n’est actuellement en contact avec l’accusé. Cela se produit depuis la semaine dernière, depuis que l’administration a été informée de la situation”, a toutefois indiqué le DPJ dans un communiqué. Quant à savoir comment, à 25 ans, il a pu devenir famille d’accueil, le CIUSSS de l’Estrie-CHUS affirme que des procédures strictes ont été suivies : “L’obtention de références pour le demandeur et la vérification des antécédents criminels font partie du processus d’évaluation lorsqu’une personne souhaite devenir famille d’accueil”, a-t-elle rappelé. Considérant les sphères de sa vie qui l’ont amené au contact quotidien des jeunes, la police pense que d’autres victimes présumées pourraient se manifester. Les enquêteurs du Service de police de Sherbrooke auraient reçu mercredi plusieurs appels de personnes détenant des informations. Raphaël Bélisle a été libéré sous conditions suite à sa comparution, il doit revenir en cour le 24 octobre.