Ligue des champions 15 défaites en 16 matches, “mais cette fois, l’OM sait où il va” IL Y A UNE HEURE Igor Tudor a ensuite fait venir Leonardo Balerdi à la place de Gerson et Matteo Guendouzi est tombé au milieu de terrain. L’OM a commencé à défendre avec 5-3-1, s’est naturellement replié et a joué les vingt dernières minutes sans un seul attaquant sur le terrain. En face, Tottenham a eu une performance globalement médiocre offensivement, échouant dans ses transitions à 11v11 et tardant à être dangereux en supériorité numérique. Mais les Spurs, plus tranchés après l’introduction de Dejan Kulusevski, ont marqué leurs deux seules occasions dans le deuxième acte : deux têtes de Richarlison (76e, 81e). Clinique. 15 défaites en 16 matches, “mais cette fois, l’OM sait où il va”
Joueurs : Heureusement, il y avait Richarlison
Si Luis Suarez n’était pas là offensivement, tout le monde a depuis longtemps parfaitement fait son travail défensif du côté de l’OM. Valentin Rongier et Matteo Guendouzi ont été particulièrement actifs. Chancel Mbemba a ensuite vu rouge, avant qu’Eric Bailly et Samuel Gigot ne soient tour à tour trop lâches dans les airs. Chacun a sa faute. Heureusement, les Spurs ont pu compter sur la redoutable efficacité de Richarlison, car Harry Kane et Heung-min Son n’ont eu que peu d’influence dans les discussions… mais ils ont apporté l’interdiction. Richarlison a inscrit un doublé face à l’OM, mercredi 7 septembre 2022. / Ligue des champions Crédit : Getty Images
The X Factor : Un rouge qui change tout
47e minute Les deux équipes rentrent à peine des vestiaires quand Harry Kane envoie Heung-min Son en profondeur. Significativement derrière Beba, le Sud-Coréen le domine dans le match et le pousse à l’erreur alors qu’il pourrait débuter dans les buts. Un carton rouge incontesté qui a visiblement changé la face de la rencontre. Car à onze contre onze, l’OM a fait mieux que jouer.
En état : 2
Deux buts pour… deux tirs au but. Tottenham a fait preuve de réalisme au niveau de la Ligue des champions mercredi. Hormis un contre dans le premier acte, les Spurs n’avaient jamais inquiété Pau Lopez avant ces deux tirs au casque de l’ancien joueur d’Everton. Avec un peu plus de rigueur dans son marquage, le club phocéen aurait eu un point précieux.
Le communiqué : Valentin Rongier (via l’OM)
Nous sommes déçus car nous avons vu qu’à onze contre onze nous étions égaux, sinon meilleurs. Nous ne pouvions pas rester assez concentrés pour ne pas encaisser de but
La question : A onze ans, l’OM pourrait-il réussir l’exploit ?
Le limogeage du chancelier Bemba restera sans doute le grand tournant de cette rencontre. Marseille n’a pas autant souffert de l’infériorité numérique avant ce doublé de Richarlison dans le dernier quart d’heure. Mais avec un de moins, les Phocéens sont devenus logiquement plus vulnérables, ayant du mal à continuer à mettre en œuvre le même plan qu’en première période, déjà risqué à 11 contre 11 face à cet adversaire. Risqué… mais ça paye. Car dans le premier acte, l’OM a fait quelque chose de plus que la concurrence. On ne s’attendait pas à voir Matteo Guendouzi et Gerson appuyer si fort sur Cristian Romero et Clément Lenglet, ni Valentin Rongier suivre à ce point Pierre-Emile Hojbjerg. Au risque de se répéter, Kane et Sean étaient à peine dans la maison. Ce n’est rien. Alors cette question demeure : à onze, l’OM aurait-il pu maintenir ce rythme tout au long du match ? Créer l’exploit de gagner en Angleterre ? Il n’est pas du tout interdit d’y croire. Physiquement et dans les attitudes, les Olympiens ont été au rendez-vous. Cependant, il y a une grosse réserve : si Tottenham s’est longtemps tu offensivement, les Olympiens l’ont été tout autant. Hormis la frappe lointaine de Gueduzi (45e+1) et le centre de Sead Kolasinac dans lequel Amin Harit (74e) aurait pu être plus clair, Hugo Lloris n’a pas souffert de coup de chaleur. Il lui manquait cette étincelle, ce brin de créativité ou, mieux, de génie. Ce qu’est capable d’apporter Alexis Sanchez, suspendu mercredi. Ou Dimitri Payet qui est resté sur le banc. Tenir jusqu’au dernier quart d’heure puis lancer un “artiste” en fin de match pour tenter l’exploit, c’était peut-être le plan de Tudor. Nous ne le saurons pas. La formation alignée à domicile contre Francfort mardi prochain en dira long sur les intentions du Croate. Mais n’avoir “que” Gueduzi et Gerson pour soutenir Luis Suarez, ce mercredi en Ligue 1 également, apporte déjà une partie de la réponse. Ligue des champions Sans Sanchez ni Payet : “Il n’y a pas eu d’étincelle” IL Y A UNE HEURE Ligue des champions Griezmann, un héros mécontent : “Bien sûr que j’en veux plus” IL Y A 2 HEURES