Pour Macron, les oppositions qui boycottent le CNR “ont tort”
Toutes les oppositions politiques ont refusé de se rendre au lancement du Conseil national de la refondation. “Sur 2 invités, 40 sont là. Ceux qui sont pas là ont tort. Quand on n’est pas là, on peut pas dire qu’on n’a pas été consulté ou qu’on est trop vertical. Les absents ont toujours tort”, avance le président. “Ceux qui ont décidé de ne pas être là, c’est leur choix, je le respecte, la porte leur sera toujours ouverte”, explique encore le chef de l’Etat. 9:53
Pour lancer le CNR, Emmanuel Macron appelle “à rebâtir des consensus”
Emmanuel Macron commence à prendre la parole au Conseil national de la refondation depuis Marcoussis, en Essonne. “Le CNR réunit les forces de la Nation. (…) Notre premier objectif est de rebâtir des consensus sur les grands défis de notre temps”, explique le président. 9:18
Aurore Bergé assure que le Conseil national de la refondation est une “instance complémentaire” du Parlement
La cheffe de file des marcheurs à l’Assemblée nationale s’est exprimée au sujet du Conseil national de la refondation sur LCI. Elle défend une “instance complémentaire du Parlement”, alors même que les oppositions accusent l’exécutif de contourner l’Assemblée nationale où les troupes présidentielles n’ont pas la majorité absolue. “On n’est pas obligés d’opposer en permanence la capacité à créer des outils de participation citoyenne […] et la décision du vote à l’Assemblée et au Sénat”, a ajouté Aurore Bergé. 9:04
Conseil national de la refondation : “Qui y croit encore ?”, ironise Marion Maréchal
Marion Maréchal dénonce un “grand coup de communication” concernant le Conseil national de la refondation. “Qui y croit encore ?”, ironise la vice-présidente de Reconquête. “Je pense qu’une fois de plus, c’est une manière de détourner la démocratie représentative qui ne sied plus à Emmanuel Macron puisque l’Assemblée n’est plus à sa main pour donner un sentiment de pseudo démocratie participative plus à sa botte”, déclare-t-elle. 9:00
Char à voile: “Plus personne ne rira” selon François Hollande
François Hollande a également été interrogé sur les propos de Christophe Galtier. L’entraîneur du PSG avait ri, disant envisager un prochain déplacement en “char à voile” alors que l’utilisation d’un jet Paris-Nantes par ses joueurs avait défrayé la chronique. “Tout incident est utile. Les clubs vont se poser la question de leurs déplacements et surtout, à l’avenir, plus personne ne rira”, a commenté François Hollande. 8:57
“Ce serait la disparition du PS”: Hollande met en garde contre l’idée d’une liste commune à gauche aux européennes
Le prochain scrutin doit attendre 2024 et les européennes. Le débat s’anime déjà pour savoir si l’expérience de la Nupes doit être rééditée en vue de ces élections. François Hollande, notoirement hostile aux insoumis, n’est pas franchement séduit par cette idée. “Il faudrait un accord sur l’Europe d’abord!”, a-t-il posé, enchîanant: “Ce serait la disparition du PS”. 8:54
CNR: Hollande moque un “machin”
Alors que l’exécutif ouvre ce matin son CNR, François Hollande, comme l’opposition, a moqué un “machin”. “On essaie toujours d’inventer des machins qui pourraient être utiles. Il aurait pu utiliser le CESE il a préféré créer de toutes pièces le CNR au milieu du scepticisme de ceux qui ont refusé de venir”, a-t-il fustigé évoquant Emmanuel Macron. 8:52
Coupe du monde: Hollande n’”irait pas” au Qatar
Tandis que les sélections qualifiées sont appelées à se rendre en novembre au Qatar pour y disputer la coupe du monde de football, la polémique enfle autour de la politique locale aberrante en matière d’écologie, le traitement des ouvriers des chantiers du mondial et le non-respect des droits de l’Homme sur place. François Hollande s’est opposé à l’idée d’un boycott des footballeurs mais a jugé qu’il en allait différemment des chefs d’Etat et de gouvernement. “Personnellement”, a-t-il assuré à France Inter, “si j’étais encore chef de l’Etat, je n’irais pas”. 8:46
“Elle a eu une mauvaise interprétation”: Hollande revient sur les propos de Royal sur l’Ukraine
François Hollande a été invité de réagir aux propos de Ségolène Royal sur l’Ukraine. La femme politique – et ex-compagne de l’ancien président de la République – avait dénoncé le 1er septembre sur BFMTV une “propagande de la peur” en provenance de Kiev et mis en doute la réalité de certains crimes de guerre sur le front. Elle a depuis fait son mea culpa. “Elle a eu une mauvaise appréciation de la situation, de mauvaises informations. Elle est revenue sur ses propos, elle a bien fait car la propagande russe est partout et avait commencé à reprendre ses propos”, a-t-il posé. Il a repris: “Les contre-vérités circulent sur les réseaux sociaux et il y a une forme de pacifisme qu’on peut comprendre. Mais il y a une forme de lassitude en disant, ‘est-ce que ça en vaut la peine?’ Mais si on se laisse aller à cette inclinaison les régimes autoritaires l’emporteront, et il y aura d’autres guerres notamment en Asie”. 8:40
François Hollande appelle à “livrer autant d’armes que possible à l’Ukraine”
François Hollande a livré ses pistes pour sortir du conflit russo-ukrainien. Il a réclamé la “construction d’une Europe de la Défense”. Surtout, il veut renforcer le soutien à l’Ukraine. “Il faut fournir autant d’armes que possible à l’Ukraine, c’est-à-dire en livrer plus quand on en a”, a-t-il plaidé. 8:34
Hollande estime que Macron a eu une “forme d’indulgence” envers Poutine
Pour François Hollande, Emmanuel Macron a d’abord nourri un comportement conciliant fautif à l’égard de Vladimir Poutine. “Il y a eu l’illusion qu’on pourrait arrimer Vladimir Poutine à l’Europe, mais ça n’est pas du tout l’intention de Vladimir Poutine ! Emmanuel Macron est à l’image d’une partie de la classe politique qui a toujours eu une forme d’indulgence envers Vladimir Poutine”, a-t-il lancé. Il a toutefois acté le changement d’attitude d’Emmanuel Macron: “Depuis, Emmanuel Macron a dû reconnaître que Vladimir Poutine pratiquait avec brio l’art du mensonge”. 8:32
François Hollande dénonce la montée d’un bloc Chine-Russie
François Hollande est l’invité de France Inter ce matin. Auteur du livre Bouleversements, l’ex-président de la République a évoqué les tensions agitant la communauté internationale. “Nous vivons une bascule. En 10 ans, sur un certain nombre de sujets, la guerre, le climat, le numérique, tout a changé et rien ne s’est produit qui aurait pu empêcher ce que nous subissons comme le recul de la démocratie ou la guerre en Ukraine”, a-t-il initié. Pour lui, l’année 2012 a marqué une rupture, avec le retour au Kremlin de Vladimir Poutine et l’assion au pouvoir de Xi Jinping en Chine. ” La guerre en Ukraine est l’aboutissement du processus de la montée du bloc Chine-Russie. Et dans le même temps, il y a eu le retrait des Etats-Unis. Ils ne veulent plus être le gendarme du monde”, a-t-il analysé. Mais l’ex-chef de l’Etat trace une différence profonde entre notre époque et la guerre froide: “Il n’y a pas de conflit idéologique, ce sont des intérêts de puissance. Ils considèrent que nous sommes des sociétés décadentes, déclinantes appelées à se retirer de la scène internationale. Ils revendiquent donc la supériorité des régimes autoritaires sur les démocraties.” 8:10
La CFDT participera au CNR
Le patron de la CFDT, Laurent Berger se rendra ce jeudi au lancement du CNR, assurant ce jeudi matin au micro de RTL ne pas avoir “d’option de bouder” au vu de la situation actuelle. “Il va falloir que l’on fasse la transition écologique de façon assez radicale […], on a une difficulté de pouvoir d’achat énorme pour les travailleurs, avec une crise énergétique qui va nous frapper de plein fouet pendant l’hiver, il y a toujours des difficultés d’emploi pour cinq millions de personnes au chômage… Quand on est syndicaliste, on n’a pas d’option de bouder”, a déclaré le secrétaire général de la CFDT. Mais “on a l’option d’aller dans les espaces de concertation qui sont ouverts pour essayer d’avancer nos propositions”, a-t-il assuré. Concernant le boycott du CNR par les partis d’opposition et certains syndicats, Laurent Berger a déclaré avoir “l’impression d’assister à un théâtre de boulevard à un moment où il y a un point de bascule et une situation d’inquiétude énorme” pour les Français mais ne pas vouloir “commenter la situation des autres”. “Depuis que je suis syndicaliste, je suis toujours allé me confronter à mes employeurs, aux interlocuteurs politiques lorsqu’il fallait défendre nos positions”. 7:20
Quel programme pour le Conseil national de la refondation ce jeudi ?
Le Conseil national de la refondation débute ce jeudi à Marcoussis (Essonne). Emmanuel Macron ouvrira la session inaugurale à 9h30, en présence d’une cinquantaine de participants représentatifs “des forces vives de la Nation”. Les participants présenteront ensuite leurs attentes et priorités, dans un “dialogue long et très ouvert”, après de courts exposés de la présidente du Haut-Conseil pour le climat, Corinne Le Quéré, du Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici et du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Dans l’après-midi, la Première ministre Elisabeth Borne présidera une réunion pour déterminer les chantiers et établir leur mise en oeuvre dans la durée. 7:12
Le Conseil national de la refondation boycotté par les oppositions
Le Conseil national de la refondation débute ce jeudi à 9h30. Mais l’exercice est d’ores et déjà boycotté par les oppositions. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a refusé de venir, en rappelant que “la démocratie représentative” c’est le Parlement, et qu’il existe déjà un “forum de la société civile” avec le Conseil économique, social et environnemental…