Par ailleurs, la garde à vue de l’ancien policier Anouar B. a également été levée en fin de journée hier, sans poursuites à ce stade également, ajoute le parquet de Paris. Un troisième homme était toujours en garde à vue dans la matinée du jeudi 8 septembre.

Fausses accusations contre le couple Garrido-Corbière : “Cette affaire n’est pas terminée”, réagit Alexis Corbière Une information judiciaire a été ouverte pour « escroquerie organisée, faux et usage de faux, usurpation d’identité ou de données personnelles et recel de vol ». Cette troisième personne sera présentée à un enquêteur pour une éventuelle mise en examen, selon franceinfo du parquet de Paris, sans préciser l’identité du suspect. Les enquêtes sur les fausses accusations ont été confiées à un enquêteur, les archives judiciaires. Au cœur de cette affaire, une pseudo-enquête publiée par le journaliste Aziz Zemouri le 22 juin dans l’hebdomadaire Le Point, dans laquelle il accuse le couple de députés La France insoumise d’avoir engagé « pendant un an une femme de ménage sans titre de séjour et les soumettant à des tarifs infernaux », basé sur de soi-disant captures d’écran de conversations textuelles animées entre Raquel Garrido et sa femme de ménage. Sauf que ces images ont été modifiées. Le Point a retiré l’article le lendemain de sa publication. Raquel Garrido et Alexis Corbière ont porté plainte contre X, le journaliste et l’hebdomadaire, et le parquet de Paris a ouvert une enquête le 29 juin. Sous le feu des critiques et licencié, Aziz Zemouri s’est alors retourné contre ses sources, Jean-Christophe Lagarde et l’ancien policier Noam Anwar, annonçant qu’il porterait plainte pour “abus de confiance”. Cette fausse information est sortie le 22 juin, trois jours après la défaite de Jean-Christophe Lagarde aux législatives. Il a été battu par Raquel Garrido dans le 5e arrondissement de Seine-Saint-Denis. Selon Aziz Zemouri, ses sources voulaient que les accusations sortent dans la presse avant cette élection.