“Il a tiré pour protéger son coéquipier ce soir (…) Mon collègue se rend compte que s’il ne tire pas, son coéquipier va mourir et passer sous les roues de ce véhicule fou et décide à juste titre d’utiliser son arme de service”, a déclaré le syndicaliste. .

Une vidéo controversée

Depuis, des vidéos des événements, d’une durée de quelques secondes, circulent sur les réseaux sociaux. Sur les images, le véhicule des contrevenants, qui tente de s’éloigner, semble être bloqué par la voiture de patrouille que l’on voit avancer, suggérant que le second officier était au volant. C’est à ce moment-là que le gendarme adjoint de 23 ans a tiré à moins d’un mètre, à travers la fenêtre. Le conducteur de la Hyundai poursuivie a de nouveau fait marche arrière. “Il est facile aujourd’hui de juger de la perception d’un jeune collègue qui doit prendre une décision en quelques secondes, se plaint Laurent Martin de Frémont. C’est facile de juger quand on est assis dans un fauteuil. effet tunnel qui accompagne ce moment, celui où l’on vit l’angoisse de la poursuite, du coup, de l’arme dégainée, notre jeune collègue est persuadé que son coéquipier est dehors et dans son dos. au moment où l’effet tunnel rétrécit le champ de vision pour focaliser la menace.”

“C’est centré sur le conducteur et le risque”

Pour Laurent Martin de Frémont, seuls ceux qui ont vécu cet effet tunnel et ce genre de situation critique connaissent la difficulté. « Notre collègue est en diagonale entre les deux voitures. Il est concentré sur le pilote et la situation dangereuse. Il est persuadé que son coéquipier est derrière lui, c’est ce qu’il a expliqué après coup. Dès qu’on a « sorti son arme, nous ressentons une augmentation de la tension et de la chute dans cet effet tunnel. Il voit la voiture des contrevenants reculer, avancer, se concentre sur le conducteur. En ce moment, ce qu’il a en tête, c’est que son collègue sera renversé. Il l’a vécu ainsi. Aujourd’hui, des images circulent, mais interpréter froidement une situation, ça ne veut rien dire ! Laurent Martin de Frémont souligne également que personne ne sait ce qu’il advient du véhicule volé à ce moment-là. “Est-ce que le flic voit les mains du chauffeur ? C’est facile de nos jours de crier à la police et de blâmer un officier qui fait l’unanimité dans son devoir. On vit dans une société aux valeurs inversées où on se débrouille, pas les voyous.” Dans sa conférence de presse, la procureure adjointe de Nice, Maud Marty, est restée très générale sur les circonstances de l’incident, évoquant simplement le fait que la voiture de police a été percutée à deux reprises. Le véhicule doit être fouillé aujourd’hui.