Il leur est également interdit définitivement d’exercer la profession de chirurgien-dentiste. Lionel Guedj avait fait l’objet d’une enquête de la Sécurité sociale, notamment parce qu’il avait immortalisé sans aucune justification thérapeutique 3.900 dents saines, dans le seul but d’y poser des bridges rémunérateurs. A tel point qu’en 2010 il était le dentiste le mieux payé de France avec des honoraires de 2,9 millions d’euros. Les procureurs Michel Sastre et Marion Chabot avaient requis, à l’issue des audiences tenues du 28 février au 5 avril, une peine de dix ans d’emprisonnement, le maximum imposé par le Code criminel pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation. Me Frédéric Monneret, l’avocat de Lionel Guedj, avait demandé la requalification des faits allégués en blessures non intentionnelles, affirmant que son client “pensait avoir raison” en commettant ces actes.