Selon le procureur de Besançon, Étienne Manteaux, tout convergerait vers le scénario d’un fémicide conjugué à un suicide, initié par un homme qui n’aurait pas accepté le plan de séparation d’avec sa moitié. La mère, aussi ponctuelle qu’elle était, n’avait pas récupéré ses jumeaux de 10 ans à l’école. Au même moment, leur sœur de 12 ans a trouvé la porte verrouillée en rentrant de l’université, une situation inhabituelle qu’elle s’est empressée de signaler aux voisins.

Un fusil de chasse et trois pochettes de munitions

Or, selon L’Est Républicain, ce sont les pompiers qui ont découvert “le lieu du crime”, comme le rapporte le procureur : “Le monsieur et la dame étaient morts, assis l’un à côté de l’autre sur le canapé du salon. Madame avait une blessure au bras droit, avec un coup de feu qui avait aussi légèrement ouvert la paroi abdominale. Un deuxième coup de feu, instantanément mortel selon le pathologiste, a été retrouvé dans sa tempe. Son compagnon était à sa gauche. Un fusil de chasse se trouvait à proximité, ainsi que trois caisses de munitions de calibre 12, sa tête », ajoute Étienne Manteaux. Sans prendre de risques Aucun des habitants ne semble avoir entendu les explosions.

“Je vais lui botter le cul vers 15h.”

Lorsque les premiers intervenants sont arrivés, la télévision était encore allumée. Les gendarmes ont découvert un mot effrayant cloué sur le réfrigérateur d’une annexe de la loge, qui semblait épeler un crime prémédité. Le mari écrit à son frère, rapporte le procureur : « Remballe la voiture, les armes, les bouteilles, toutes mes affaires. Salut maman. Je vais lui botter le cul vers 15h. L’enquête va commencer à faire la lumière sur le fonctionnement de ce nouveau fémicide, mais l’affaire ne sera pas confiée à un enquêteur et ne débouchera pas sur un procès. Le complice présumé du crime est mort, l’action publique est vouée à s’éteindre.