Tour d’Espagne Evenepoel montre ses muscles: revivez son attaque tranchante dans l’Alto de Piornal IL Y A UNE HEURE A distance d’une distance de plus de 40 coureurs, le Belge a écrasé tout le monde dans la montée finale pour s’offrir une première victoire en ligne (la vraie première était dans un contre-la-montre) au Tour d’Espagne. Enric Mas (Movistar) a terminé derrière Evenepoel mais a obtenu des secondes de bonification à l’arrivée. Robert Gesink (Jumbo-Visma), 3e, avait joué un beau numéro en solo avant d’être rattrapé à 300 mètres de la ligne.
Evenepoel et la mode ogre
Remco Evenepoel veut tout : la Vuelta, le stade gagne. Le Belge ne laissera que des miettes à ses rivaux jusqu’à Madrid. Cependant, pendant de nombreux kilomètres, l’échappée a gardé ses espoirs de victoire élevés puisque l’écart est passé à 9 minutes d’avance sur le peloton. Mais sur la deuxième et dernière montée, plutôt roulante, de l’Alto de Piornal (13,5km à 5% de moyenne), le Prince Remco a d’abord résisté aux différentes attaques de son dauphin le Général Enric Mas, avant de finalement riposter à 200m de la ligne pour gagner et récupérer 10 secondes de bonus. Au classement général, le Belge compte désormais 2’07” d’avance sur l’Espagnol et 5’14” sur Juan Aguiso, qui a montré quelques signes de faiblesse face aux attaques de son compatriote.
Vainqueur Mas pour le podium
Auparavant, l’étape pouvait se jouer entre six hommes qui avaient fait la différence dans l’échappée initiale de 42 coureurs. Parmi les plus forts du jour figuraient les deux Français Thibaut Pinot et Elie Gesbert. Ce dernier a bien tenté l’aventure dans la montée finale, mais s’est heurté au vétéran Robert Gesink, qui est parti en solitaire jusqu’à 300 mètres de l’arrivée et du retour d’Evenepoel et Mas. Si le Belge a encore creusé son avance, le vrai vainqueur du jour, dans la course au podium à Madrid, est sûrement l’Espagnol. Car il était le seul à pouvoir suivre le maillot rouge et a pris du temps à tous ses rivaux directs pour la boîte. A commencer par Juan Ayuso, mais aussi Carlos Rodriguez, 4ème avant le départ de cette étape, mais qui a lourdement chuté en début de course et a fini par chuter des autres favoris pour perdre une place au classement. Joao Almeida s’est efforcé de s’échapper à 80 kilomètres de l’arrivée. Le Portugais a été aidé coup sur coup par ses coéquipiers Ivo Oliveira et Marc Soler avant d’être rattrapé dans la montée finale. Ainsi, le coureur émirati reste à la 6e place du général. Seul Miguel Angel Lopez a réussi à obtenir une place (désormais 4e). Au classement de la montagne, le porteur du maillot à pois Jay Vine a également été pris dans le même marasme que Carlos Rodriguez (y compris le maillot vert Mas Pedersen). Vainqueur en deux étapes de cette Vuelta, Vine a dû abandonner et a donc remis son maillot à Richard Carapaz, qui compte désormais 20 points d’avance sur le vice-champion Enric Mas. Il reste désormais un grand pas samedi aux rivaux de Remko Evenepol pour tenter de le déstabiliser avant la grande arrivée à Madrid. Mais le maillot rouge semble plusieurs pieds au-dessus du reste et semble déterminé à tout saisir avant de lever les bras pour la dernière fois dans la capitale espagnole. Une vraie signature gagnante. Tour d’Espagne Le débat PR : quelle est la prochaine étape pour le cyclisme espagnol ? IL Y A 3 HEURES Tour d’Espagne La palette RP : “On peut faire exploser le peloton à l’Alto de la Despera” IL Y A 3 HEURES