• À lire aussi : Immigration et violence : Paul St-Pierre Plamondon qualifie les déclarations de François Legault d’« inappropriées » • À lire aussi : Legault confond immigration, extrémisme et violence… puis se rétracte « Je n’ai jamais voulu associer l’immigration à la violence », a réitéré le patron de la CAQ, qui a fait une annonce sur les soins en hélicoptère, jeudi matin, à Roberval. Rappelons que plus tôt dans la soirée, mercredi, François Legault s’est excusé d’avoir semé la confusion après avoir dit que les limites à l’immigration doivent être pour protéger les valeurs des Québécois, qui “n’aiment pas les extrémistes” ni “la violence”. maintenu au niveau actuel. «Je l’ai souvent dit: je ne suis pas parfait», a déclaré M. Legault jeudi matin. Interrogé par un journaliste, François Legault a nié avoir peur des immigrants. “Pas du tout,” répondit-il. Écoutez… Premièrement, nous avons beaucoup de demandeurs d’immigration, même dans certains cas très récents. Alors c’est une richesse pour le Québec.» Contrairement à ce qu’affirment ses adversaires, ainsi qu’un certain nombre d’électeurs qui se sont exprimés en ligne depuis hier, François Legault nie avoir exprimé le fond de sa pensée avant de se rétracter hier. “Non. En tout cas, ce n’est pas ce que je pense”, a-t-il assuré. Prudence Si c’était à refaire, François Legault aurait évité de nommer les valeurs québécoises qu’il tente de protéger en maintenant à 50 000 le nombre maximum d’immigrants que le Québec acceptera chaque année si la Coalition Avenir Québec (CAQ) est reconduite. élu. “C’est une affaire délicate, qui est très délicate. Il faut donc faire attention », a admis M. Legault. “J’ai répondu aux questions sur les valeurs alors que c’est un sujet sensible qu’il faut éviter”, a-t-il ajouté.
Pourtant, en 2018, la question du « test des valeurs québécoises » – que la CAQ a finalement imposé aux futurs arrivants après son élection – avait monopolisé la campagne électorale. À cet égard, le patron de la CAQ n’entend pas revenir ou ajouter de nouvelles mesures. “Ca va bien [avec le test des valeurs]. Nous n’avons pas l’intention d’y toucher.” Déclin du français Pourtant, le déclin de la langue française est réel au Québec, a-t-il rappelé, réitérant que l’immigration, au Québec comme ailleurs, est un défi. “Quand on parle de langue, je pense que c’est une question fondamentale pour l’avenir de la nation québécoise”, a déclaré le chef de la CAQ. C’est aussi la raison pour laquelle son gouvernement a adopté la loi 96 pour la protection de la langue française, a rappelé M. Lego. “Protéger notre français, je pense que c’est la meilleure façon de ne pas diviser les Québécois”, a-t-il déclaré en anglais, alors que ses adversaires l’accusent à juste titre de tenir des propos qui divisent. Le chef de la CAQ, qui en a fait une question de survie pour la nation québécoise lors d’un congrès de la CAQ en mai dernier, ne pense pas que ce sera une question d’urnes. Pourtant, c’est une “question importante pour ceux qui s’intéressent à la préservation à long terme de la langue française en Amérique du Nord”, a-t-il insisté. “C’est une question qui est, je pense, très importante pour beaucoup de francophones du Québec”, a-t-il insisté. GND mécontent des explications de Legault Les explications de M. Legault n’ont pas satisfait le représentant du Québec, Gabriel Nadeau-Dubois.
“Je pense que si nous faisons une déclaration publique, nous devrions nous excuser publiquement”, a-t-il déclaré en marge d’une conférence de presse à Sherbrooke.
“On sait que François Legault aime beaucoup Twitter… On est en campagne électorale, les Québécois ont le droit de connaître le fond de la pensée de M. Legault”, a-t-il ajouté. Hier, il a fait un lien dans sa déclaration entre les immigrés et la violence. C’est ce qu’il a dit. Il s’est excusé, je l’ai noté. Mais je pense qu’il a la responsabilité de répondre aux questions : questions des médias, questions des citoyens.”
– En collaboration avec Patrick Bellerose Plus de détails à venir… Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.